Travailler en sécurité
Les travailleurs de plateforme bénéficient rarement d’assurances. Travailler peut donc constituer un risque pour ces travailleurs.
Un comble lorsque l’on sait que cette catégorie de travailleurs est 15 fois plus exposée à un accident de travail qu’un autre job ! C’est pourquoi les choses vont changer !
Pierre-Yves Dermagne, ministre du Travail
Les travailleurs de plateforme pourront désormais prétendre à une assurance qui leur donnera droit à une indemnisation en cas d’accident lors d’une activité confiée par une plateforme numérique. La rémunération de base a été calculée sur l’indemnité primaire d’incapacité de travail d’un indépendant isolé. Cette assurance sera entièrement prise en charge par les plateformes elles-mêmes et les assureurs.
Un « Fonds des accidents du travail pour les collaborateurs indépendants de plateformes numériques donneuses d’ordre » sera également créé. Il aura pour but d’indemniser la victime ou ses ayants-droits lorsque l’exploitant de la plateforme n’a pas souscrit d’assurance obligatoire, notamment. Ce qui veut dire que tout travailleur de plateformes qui subirait un accident de travail sera indemnisé, quoiqu’il advienne !
Sous cette législature, le ministre du Travail, le socialiste Pierre-Yves Dermagne, a assuré la protection sociale des travailleurs de plateforme : la reconnaissance d’un contrat de travail si certains critères sont remplis, la contestation de leur faux statut d’ « indépendant » ou encore des contrôles plus réguliers afin de lutter contre les abus, etc.
Cette assurance en cas d’accident est un pas supplémentaire pour pérenniser les droits sociaux pour les travailleurs de plateforme.
Victoire ! La présidence belge suscite un compromis sur la directive relative à l’économie de plateforme numérique. La Belgique était pionnière avec l’octroi d’un statut à ces travailleurs précaires. L’accord obtenu ouvre la voie à des droits minimaux partout en Europe. pic.twitter.com/ehWt1DoXlG
— Pierre-Yves Dermagne (@PYDermagne) March 11, 2024