Près de 423 entreprises seraient impliquées dans ce scandale organisé autour du Congé Éducation Payé (CEP), un droit essentiel permettant aux travailleurs de se former tout en étant rémunérés.
« Ce qui devait servir l’émancipation des travailleurs a été détourné par certains employeurs et des consultants privés à des fins de pur profit. C’est inadmissible », dénonce le Groupe PS.
Le PS rappelle que, dès 2023, la ministre socialiste Christie Morreale avait proposé une réforme des règles d’octroi du CEP, précisément pour limiter ces dérives et renforcer les contrôles. Cette proposition avait été bloquée par le banc patronal.
Aujourd’hui, face à l’ampleur du scandale, le PS exige :
· Que toutes les responsabilités soient établies et les auteurs sanctionnés ;
· Le remboursement intégral des fonds indûment perçus ;
· Une réforme en profondeur des règles d’octroi du CEP ;
· Des mécanismes de contrôle stricts et systématiques, pour garantir que chaque euro dépensé serve réellement à la formation des travailleurs.
« En pleine période d’austérité budgétaire, pendant qu’on taille dans les politiques publiques essentielles, voir 22 millions d’euros détournés par des pratiques frauduleuses d’entreprises sans scrupules est un scandale. Nous serons extrêmement vigilants pour que la majorité MR-Les Engagés ne cherche pas à minimiser cette affaire ou à en profiter pour affaiblir un droit des travailleurs que nous continuerons à défendre. On ne peut pas traquer les plus faibles tout en fermant les yeux sur les fraudes massives de certaines entreprises. Nous déposerons d’ailleurs des textes au parlement pour mettre fin à ces dérives » conclut Christie Morreale, cheffe de groupe PS au Parlement wallon ».
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