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Discours du 1er Mai 2024 de Paul Magnette

Revivez le discours de Paul Magnette ce 1er mai 2024 à Charleroi. 

Revivez le discours de Paul Magnette ce 1er mai 2024 à Charleroi. 

Merci, merci, merci ! Merci ! Merci, chers amis ! Merci, chers camarades !

Merci à Amandine pour ses mots trop aimables, mais qui font plaisir, qui me touchent au fond du cœur, j'avoue. Qu'est-ce qu'on est bien au Parti Socialiste, quand même ! Vous savez, je suis président national, donc j'aime toutes les fédérations, comme un père aime tous ses enfants de la même manière.

Mais qu'est-ce qu'on est bien à Charleroi.

Quand même, on peut le dire !

Alors, chers amis, chers camarades, vous l'entendez, on a tous la voix un peu éraillée. c'est que ce week-end de 1er mai est particulièrement long. On a commencé vendredi, j'ai entamé ma longue tournée à Strépy, on est passé à Manage, on est passé à Chapelle, je suis passé ensuite à Boussu, à Saint-Ghislain, à Frameries, et à beaucoup d'autres endroits, j'en ai oublié quelques-uns, à Fleurus, évidemment, hier soir, on est à Charleroi. Il y a au total, sur l'ensemble de la Wallonie et de Bruxelles, plus de 140 célébrations du 1er mai. Il y a une parodie de célébration au MR. 

Vous savez, il nous reste 39 jours. On les compte tous les jours. Moi j'ai mis un compteur au mur, comme ça tous les jours je compte. Il nous reste 39 jours. 39 jours pour convaincre ceux qui seraient encore un peu indécis, ceux qui douteraient. Mais on n'a évidemment pas attendu le 1er mai pour partir au contact des citoyens. On a organisé énormément de rencontres, de meetings, de discussions avec des citoyens pour les écouter. On a mené une grande enquête. On est partout, dans les fêtes populaires, dans les entreprises, dans tous les lieux où les citoyens sont réunis. On a commencé toute une vague de porte à porte, un peu partout, à travers la Wallonie et Bruxelles. Et je ne sais pas vous, mais moi, je trouve que partout où on va, on reçoit un accueil excellent.
Je ne comprends pas les sondages. Selon les sondages, il y a trois personnes sur quatre qui ne voteraient pas socialiste. Selon ce que je ressens sur le terrain, il y en a beaucoup, beaucoup plus que ça qui vont voter socialiste le 9 juin. Et si on est bien reçu ? Et si ça se passe si bien dans le contact avec les citoyens ? C'est d'abord pour une raison que Thomas a très bien rappelée. c'est que quand on va au contact des citoyens, ici, là, maintenant, dans ce printemps, à quelques mois des élections, c'est vrai, on fait toujours campagne sur un programme, on fait campagne sur des engagements clairs et précis qu'on prend, mais on rappelle aussi ce qu'on a fait. Et pourquoi est-ce qu'on rappelle ce qu'on a fait ? D'abord parce qu'on est fiers de notre bilan, mais aussi parce que c'est une question essentielle.

Quand, en tant que citoyen, vous prenez votre bulletin, Vous allez le déplier dans l'urne. Vous regardez toutes les listes. Vous avez votre crayon rouge en main. Et vous vous dites pour qui je vais voter. Vous vous dites je vais voter pour un tel ou un tel parce que je l'aime bien, parce que je lui fais confiance, parce que c'est quelqu'un en qui je crois, qui est sincère. Vous vous dites je vais voter pour un parti de gauche parce que j'ai ces valeurs-là qui m'ont été transmises par mes parents et par mes grands-parents. Mais vous vous dites aussi "Je vais voter pour ce parti-là, parce que ce parti-là, ce qu'il dit, il le fait". Et ce parti-là, mes amis, mes camarades, eh bien, c'est nous, et c'est seulement nous. Et ça, c'est très, très important de le rappeler tout au long de cette campagne.

Nous avions, en 2019, pris des engagements, et des engagements en action commune. Et je suis, moi aussi, très, très heureux d'avoir pu entendre ce matin Jean-François, Gaëtan, Estelle, Thomas, bien sûr, nos camarades de l'Action Commune, parce que le socialisme, c'est une grande famille. C'est évidemment le parti, mais c'est aussi les milliers de délégués qui, dans les entreprises, tous les jours, défendent les travailleurs. C'est aussi nos camarades des mutualités qui font vivre notre modèle de santé. Ce sont les militantes et militants chez les jeunes, chez les faucons rouges, chez Soralia, dans l'ensemble du monde associatif. C'est cette immense famille qui partage les mêmes valeurs.

Et en 2019, nos camarades de la FGTB nous avaient dit qu'on sort de 5 ans de gouvernement Michel, 5 ans de gouvernement MR/N-VA. C'est terrible ! Il y a des urgences ! La première urgence, c'est les prix de l'énergie. Il faut baisser la TVA à 6%. La deuxième urgence, c'est la pension minimum. Elle est trop basse. On ne peut pas vivre avec une pension de 1300 euros net en Belgique. La troisième urgence, c'est le salaire minimum. Il est trop bas aussi. Et nos camarades de Solidaris nous avaient dit « Et à ça, il faut ajouter le besoin impérieux de refinancer la santé en pleine crise de la pandémie ». Eh bien tout ça, toutes ces demandes-là, toutes ces urgences sociales, toutes ces solidarités fondamentales, elles se sont retrouvées dans le programme du Parti Socialiste. Elles se sont retrouvées dans les mots que vous avez prononcés toutes et tous dans la campagne pour convaincre. Et elles se sont retrouvées finalement dans les accords de gouvernement et dans le monde réel.

On l'a dit, on l'a fait, chers amis, chers camarades.

On avait promis la pension à 1 500 €. Eh bien, on est allé au-delà, on est à 1 640 €.
On avait promis de relever le salaire minimum pour la première fois depuis 12 ans. On l'a dit, on l'a fait. Le salaire minimum a été relevé de 400 € net sous cette législature. Ça n'était plus arrivé depuis une éternité.
On avait promis 10 milliards pour les soins de santé, on l'a fait.
On avait promis la baisse de la TVA sur le gaz et l'électricité, on l'a fait.
On avait promis de relever tous les revenus de remplacement pour les personnes qui vivent dans la pauvreté, dans la précarité sociale, pour qu'ils puissent atteindre le seuil de la dignité, on l'avait dit et on l'a fait.
On avait promis de continuer à nous battre pour la gratuité scolaire, la gratuité des repas dans les écoles, l'accès de tous à l'école, renforcer aussi les effectifs du personnel dans l'enseignement, on l'a fait.
On avait promis la gratuité des transports en commun pour les jeunes, on l'avait dit, on l'a fait.
On avait promis de relancer les investissements à l'échelle de la Wallonie, Jean-François, à l'échelle des communes de Charleroi-Métropole, on l'a dit, on l'a fait.
On avait promis de renforcer également les services publics, et en particulier ceux dont on s'occupait nous-mêmes.

Et quand on a fait l'accord de gouvernement, et que, puisque on était la première famille politique, on a pu choisir les départements dont on voulait s'occuper, moi je voulais qu'on s'occupe de la défense nationale. parce que c'est un département extrêmement important pour, non seulement nous protéger, mais pour assurer aussi la cohésion de notre société, et parce que c'est un formidable ascenseur social. J'avais un grand-père militaire, il était fils de résistants, son père était mort de retour de guerre, il n'aurait jamais pu faire d'études, mais il a pu rentrer dans l'armée, et dans l'armée il a pu se former, et il a pu élever ses six enfants grâce à ça. Et je reste convaincu que la Défense nationale est un formidable, formidable ascenseur social. Et j'étais très fier et très heureux de pouvoir confier ce département, pour la.

Première fois dans l'histoire de la Belgique, à une femme, et quelle femme, notre camarade Ludivine Dedonder, que je vous demande d'applaudir très chaleureusement.

Et on aura engagé, comme on en avait pris l'engagement, 10.000 militaires sous cette législature. Et on aura créé une nouvelle caserne en Wallonie, et ça tombe bien, c'est le hasard, mais ça tombe bien, c'est à Charleroi qu'on va pouvoir accueillir 1.000 militaires supplémentaires.

Alors ça, chers amis, chers camarades, c'est très important de le rappeler tout au long de la campagne. Quand on est face à des citoyens qui disent « moi je ne sais pas si je veux aller voter, finalement à quoi ça sert d'aller voter, qu'est-ce que ça change ? » ou quand on est face à des citoyens qui disent « je vais aller voter, Je vais voter pour la gauche, mais pas pour vous. Je vais voter pour une autre gauche qui fait des beaux discours, qui a des belles propositions. Eh bien, c'est à ce moment-là qu'il est essentiel de rappeler que ce qui fait notre différence depuis 140 ans, c'est que nous, quand les citoyens nous font confiance, quand ils disent mon parti préféré en Wallonie, à Bruxelles, à l'échelle même de l'ensemble du pays et même, est-elle, à l'échelle de l'Europe. Nous voulons que ce soit le parti socialiste.

Quand les citoyens nous font confiance, nous assumons cette confiance, nous assumons cette responsabilité et nous sommes les seuls à le faire. Et ça, il faudra le dire et le répéter chaque jour jusqu'au 9 juin. Alors, les engagements que nous prenons dans cette campagne, ils sont nombreux. Ils ont été très bien résumés par Jean-François, par Thomas, par Gaëtan, par Estelle. Je ne vais pas tous les reprendre. Mais il y en a trois sur lesquelles je voudrais m'arrêter en un instant.

Le tout premier. Et j'étais très content que Nadia soit là et que Thomas ait apporté son témoignage. Le tout premier, ce sont les salaires. Je l'ai dit tout à l'heure, quand on est arrivé, quand on est revenu au gouvernement en 2020, on s'est dit la priorité des priorités c'est les gens qui vivent dans la plus grande précarité sociale. Après cinq ans de gouvernement de droite, il fallait absolument relever la pension minimum, le salaire minimum, les revenus de remplacement. On l'a fait. C'est un acquis et un acquis majeur. La pauvreté a reculé au cours des cinq dernières années dans notre pays grâce à l'action des socialistes. Maintenant, nous voulons continuer. Nous voulons continuer en relevant les salaires. Parce que les salaires, c'est d'abord une question d'équité. Ce sont les travailleuses et les travailleurs qui créent la prospérité, qui créent la richesse et qui doivent pouvoir en récolter les fruits. Les salaires, c'est une question de nécessité. Ça a été dit tout à l'heure aussi. Il y a tant de familles où une des deux personnes du ménage, où les deux, quand ils sont à deux, travaillent, et où, malgré le fait qu'ils travaillent, le salaire étant tellement bas, quand ils ont payé leurs loyers, leurs taxes, leurs assurances, leurs énergies, leurs voitures, parce qu'ils en ont absolument besoin, n'ont plus que quelques euros pour vivre tous les jours, et n'ont même plus de quoi mettre un tout petit peu d'argent de côté pour leurs enfants, faire le projet de peut-être un jour acheter un appartement, ou de peut-être aller passer quelques jours de vacances. C'est inacceptable, chers amis, chers camarades. Quand on travaille, on doit toujours pouvoir vivre dignement de son travail. C'est aussi une question de rigueur et une question d'efficacité. Les salaires, la droite nous dit, voyez les déficits, il va falloir couper dans les dépenses, ça c'est le grand message de la droite. Encore les libéraux réunis dans leur parodie de 1er mai n'ont cessé de le répéter. L'Europe revient avec cette idée de règles d'austérité. Mais non, pour rétablir les comptes publics, il ne faut pas couper dans les dépenses. D'ailleurs, les citoyens ne veulent pas qu'on coupe dans les dépenses. Les citoyens ne trouvent pas qu'il y a trop de policiers. Ils ne trouvent pas qu'il y a trop d'infirmières. Ils ne trouvent pas qu'il y a trop d'enseignants. Ils ne trouvent pas que la pension est trop élevée. Ils ne veulent pas qu'on relève la TVA. Les citoyens disent, comme nous le disons, que pour rétablir l'équilibre des comptes publics, il faut aller chercher l'argent là où il est, c'est-à-dire dans les grandes fortunes et les grands patrimoines. Mais pour rétablir l'équilibre des comptes publics, Il faut aussi tout simplement augmenter les salaires. Chaque fois qu'on augmente les salaires de 2%, c'est 2 milliards qui rentrent dans les caisses de l'État. C'est ça le fondement de notre modèle social. C'est ça le fondement de notre idée de l'économie qui produit la prospérité, mais une prospérité qui est partagée par tous grâce à la juste rémunération du travail, grâce aux services publics et grâce à la sécurité sociale.

Ça pour nous, chers amis, chers camarades, c'est un engagement solennel. Nous avions pris des engagements solennels en 2019, nous les avons tenus. Je prends devant vous, candidates et candidats, militantes et militants, et devant tous ceux qui nous suivent en ligne ou à travers les médias, je prends cet engagement solennel pour Nadia et pour toutes celles et tous ceux qui donnent le meilleur d'eux-mêmes chaque jour pour la prospérité collective, Si nous entrons dans un gouvernement, nous augmenterons les salaires. Et si les autres ne veulent pas.

Augmenter les salaires, et bien ce sera sans les socialistes. C'est un engagement absolument clair et formel.

Augmenter les salaires en préservant et en renforçant l'indexation des salaires. Augmenter les salaires en rendant aux travailleurs et à leurs représentants une liberté de négocier des augmentations salariales. Augmenter les salaires en continuant d'augmenter le salaire minimum. On l'a augmenté de 400 euros en une législature.

On nous disait c'est impossible, mais on l'a fait. Et donc si on l'a fait, on peut le refaire et on le refera. On augmentera à nouveau le salaire minimum de 400 euros sous la prochaine législature.

Et ce n'est pas tout. Et ça n'est pas tout, chers amis, chers camarades. 

Travailleuses et de travailleurs qui gagnent un tout petit peu plus que le salaire minimum, mais pas assez pour vivre bien, et bien nous voulons, à travers une réforme fiscale, à travers une ponction sur les 2% les plus riches, baisser les impôts sur les bas et moyens salaires, et faire que l'immense majorité des travailleurs.

De ce pays gagnent demain, grâce aux socialistes, 300 euros nets en plus tous les mois. C'est un engagement que nous prenons et que nous tiendrons.

Sans être trop long, vous redire un petit mot de la santé. Ce n'est pas par hasard si nous sommes si proches de nos camarades de Solidaris, si chaque année, nos camarades de Solidaris sont présents dans nos festivités de 1er mai.
C'est parce que nous avons été, depuis les tous premiers jours, la colonne vertébrale de ce formidable système de soins de santé qui existe en Belgique. De vieux militants me le rappelaient. Ils disaient, vous savez, à l'époque de mes parents, de mes grands-parents, Un nombre incroyable d'enfants mourait quelques mois après la naissance. Un nombre incroyable de femmes mourait même dans les circonstances de l'accouchement. Un nombre incroyable de travailleurs mourait de maladies professionnelles à 45 ou à 50 ans. Très peu étaient les ouvriers qui dépassaient 60 et parfois 65 ans à cette époque terrible. Et si on a pu vaincre cette fatalité, c'est grâce d'une part aux combats syndicaux pour réduire le temps du travail et pour améliorer les conditions du travail, mais c'est grâce d'autre part à notre système de soins de santé, au fait qu'année après année, on ait dit et on ait fait augmenter les budgets de la santé. C'est vital ! C'est vital parce que la santé pour la droite, c'est un coût. Et vous les entendez. Vous avez entendu Alexander de Croo expliquer qu'il fallait investir plus dans la défense et que donc il allait falloir faire des économies dans la santé. On ne va jamais laisser faire ça. Bien sûr qu'il faut investir plus dans la défense aujourd'hui où la guerre est à nos portes, mais nous voulons en même temps empêcher n'importe quelle forme d'économie dans la santé. Vous voyez le président du MR qui, soi-disant, était du côté du personnel soignant, etc. Aujourd'hui nous expliquer, moins de deux ans après la fin de la pandémie, alors qu'on a applaudi le personnel soignant, Ce personnel qui a été héroïque, qui au risque de sa vie, qui au bout de l'épuisement a sauvé des milliers de familles, et bien le MR leur dit aujourd'hui, nous allons faire 6 milliards dans l'économie des soins de santé. Et bien là, chers amis, chers camarades, je vous le dis, avec les socialistes, si nous sommes les premiers, si nous sommes forts, si les citoyens nous donnent un mandat clair, on ne laissera pas faire, on ne fera pas d'économie dans les soins de santé.

La santé, ça n'a pas un coût. La santé, ça n'a pas de prix.

Et puis, chers amis, les services publics, on y est aussi extrêmement attachés, parce qu'on sait, vous savez tous probablement d'expériences personnelles par vos familles, par vos proches, par toutes celles et ceux qui vous entourent, que si vous avez pu vous en sortir dans la vie, c'est grâce à l'école, c'est grâce au logement, C'est grâce à l'ensemble des services qui accompagnent les personnes en difficulté sociale. C'est grâce aux services publics communaux qui ont été là aussi pendant toutes les périodes de crise. Les services publics, on dit souvent, et c'est une très belle formule, que c'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas. C'est ce qui permet que, malgré le fait qu'on n'est pas tous égaux, on puisse tous, un jour ou un autre, réaliser nos rêves. réaliser nos projets. Et donc oui, nous allons continuer à investir dans les services publics, et en ce compris dans des secteurs dont on pense souvent à tort, que ce sont des secteurs qui ne sont pas au cœur des priorités socialistes. Je pense à la question de la sécurité. On en a beaucoup parlé ces derniers temps parce qu'il y a eu des événements, des problèmes d'insécurité ici ou là, parce que c'est une priorité et une préoccupation majeure de nos concitoyens. Mais la sécurité, il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui la font régner. Ceux qui en parlent, c'est la droite. On les entend sans cesse parler de la sécurité, faire des grands discours. Et en général, c'est très facile. Leur seule solution, c'est de stigmatiser un groupe dans la société, les jeunes, les étrangers, les que sais-je, et de dire « c'est eux qui sont responsables », et puis comme ça, on ne fait rien de nouveau. Mais la réalité du bilan de la droite, qui a occupé ces départements de l'intérieur, de la justice, pratiquement sans discontinuer pendant 20 ans. C'est qu'ils sont responsables de l'état de dégradation de la sécurité d'aujourd'hui. Que rien que sous le gouvernement Michel, avec les économies qui ont été faites dans la police, on a perdu 1800 postes de policiers. Depuis que nous sommes, nous socialistes, revenus au gouvernement, nous avons engagé 4800 policiers supplémentaires, et nous avons revalorisé également leurs conditions de travail et de salaire. D'ailleurs, Ludivine, chaque fois que je croise un policier, En général, il me dit, le boulot formidable que vous avez fait à la Défense, j'espère que dans le prochain gouvernement, vous prendrez le département de la police, parce qu'on veut que les socialistes s'occupent aussi bien de la police qu'ils se sont bien occupés des militaires. C'est donc la preuve que notre action, elle est reconnue, et qu'une femme à la tête d'un département régalien comme la Défense, ça donne des résultats, c'est aussi une fierté pour nous.

Et puis, ma chère Ludivine.

Tu n'es pas la seule. En ouvrant mon journal l'autre jour, je regarde les bulletins des différents gouvernements Wallonie, Bruxelles, Communauté française. Qui a le meilleur bulletin à la Communauté française ? Caroline Désir, une femme, une socialiste ! Qui a le meilleur bulletin à la région bruxelloise ? Nawal Ben Hamou, une femme, une socialiste. Qui a le meilleur bulletin à la région wallonne ? Christie Morreale, une femme, une socialiste. Si on veut, alors chers amis, chers camarades, c'est très simple, si on veut que ça aille mieux dans ce pays, il faut plus de socialistes et il faut plus de femmes aux responsabilités. Quand on est socialiste, on est féministe.

Merci pour votre enthousiasme.

Alors, continuez. Continuez, chers amis, chers camarades.

Il nous reste 39 jours. On va prendre dans un instant, un petit moment de repos, un petit moment de convivialité. On va aller un peu marcher sous le soleil, on va écouter de la musique, on va chanter, on va partager un pain-saucisse, un verre de bière ou d'autres, et passer ce moment de convivialité qui représente tellement qui représente tellement ce que nous sommes comme grande famille. Mais dès demain, chers amis, chers camarades, dès demain, nous repartirons en campagne. Dès demain, nous irons partout, sur les marchés, dans les faits, dans les usines.

Dans les bureaux, dans les quartiers, dans les portes-à-portes. Dès demain, nous dirons, regardez, les socialistes, ils l'avaient dit, ils l'ont fait. Et dès demain, nous dirons avec les socialistes ce à quoi nous nous engageons aujourd'hui, demain, Nous le ferons ! Vive le 1er mai, chers amis, chers camarades ! Vive les travailleuses et vive les travailleurs ! Et vive le Parti Socialiste ! En avant vers la victoire !

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