En Wallonie et à Bruxelles, un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté et les crises actuelles tendent malheureusement à renforcer cette triste réalité.
Face aux difficultés rencontrées par les familles en matière de pouvoir d’achat, le Gouvernement de Wallonie et celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles, sur proposition de Christie Morreale et Frédéric Daerden, ont amplifié leurs actions pour distribuer gratuitement des collations et des repas sains aux enfants d’écoles maternelles et de primaires en difficultés.
Concrètement, à l’initiative des Ministres, les deux entités ont décidé de reconduire et d’augmenter significativement leurs projets pilotes respectifs à partir de cette année scolaire et jusqu’en juin 2024.
Du concret pour 45.000 enfants
Au cours des deux prochaines années scolaires ce sont entre 1,2 et 1,6 million de potages ou collations saines variées comme des salades de fruits, des jus de fruits et légumes frais, préparés à base de produits wallons qui seront distribués gratuitement dans des écoles à encadrement pédagogique différencié. Par ailleurs, 10 millions de repas seront servis gratuitement aux enfants des 308 écoles de maternelles et des deux premières années primaires en Wallonie et à Bruxelles.
Dès lors, près de 370 écoles pourront bénéficier de ces projets durant les deux prochaines années scolaires. Environ 45.000 enfants pourront bénéficier d’un des deux dispositifs.
2 millions d'€ seront consacrés aux collations gratuites jusqu’en 2024 soit un budget multiplié par 5 en Wallonie. En Fédération Wallonie-Bruxelles, ce sont plus 25 millions € qui seront mis à disposition des écoles jusqu’en 2024 pour y financer la gratuité de repas de qualité.
Outre le fait d’améliorer partiellement le pouvoir d’achat des parents, ces projets sont également vecteurs d’inclusion sociale, professionnelle et font la part belle aux producteurs locaux et circuits courts.
Face à l’inflation actuelle, les deux projets sont régulièrement monitorés de sorte à pouvoir réévaluer le dispositif.
Face aux difficultés que connaissent de nombreuses familles, il est important d’intensifier la lutte contre les inégalités et la pauvreté.
Ces projets qui recourent notamment aux produits locaux et bio doivent être menés en impliquant les équipes éducatives qui réalisent un travail remarquable.