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80 ans après Auschwitz : ne jamais oublier, toujours combattre l’extrême droite

Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge libérait Auschwitz-Birkenau, mettant fin à l’un des symboles les plus terrifiants de la Shoah et révélant au monde l’horreur du génocide nazi. Quatre-vingts ans plus tard, le devoir de mémoire reste plus essentiel que jamais, alors que la montée de l’extrême droite en Europe et aux États-Unis menace à nouveau les valeurs démocratiques et les droits humains fondamentaux.

Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge libérait Auschwitz-Birkenau, mettant fin à l’un des symboles les plus terrifiants de la Shoah et révélant au monde l’horreur du génocide nazi. Quatre-vingts ans plus tard, le devoir de mémoire reste plus essentiel que jamais, alors que la montée de l’extrême droite en Europe et aux États-Unis menace à nouveau les valeurs démocratiques et les droits humains fondamentaux.

L’Histoire ne doit pas se répéter

Auschwitz est le symbole ultime de ce que le fanatisme, le racisme et la haine institutionnalisée peuvent engendrer. Un million de Juifs y furent exterminés, aux côtés de milliers de résistants, de Roms, de personnes handicapées et d’opposants politiques. Aujourd’hui, alors que l’AfD en Allemagne s’installe comme la deuxième force politique et que des figures comme Elon Musk banalisent les thèses de l’extrême droite en relayant des discours haineux, il est de notre devoir de tirer les leçons du passé pour éviter une nouvelle dérive autoritaire.

Face à l’extrême droite, la vigilance est de mise

L’Histoire montre que les régimes totalitaires s’installent toujours par étapes : d’abord par la banalisation du discours de haine, ensuite par la remise en question des libertés démocratiques, enfin par la répression et la violence d’État. Donald Trump, allié des conservateurs les plus radicaux, promet déjà des purges administratives et une politique ouvertement discriminatoire en cas de retour au pouvoir. L’Europe n’est pas épargnée : en Allemagne, une réunion secrète entre des membres de l’AfD et des néonazis a récemment mis en lumière leurs ambitions d’expulser massivement des citoyens d’origine étrangère.

Que faire pour que cela ne se reproduise jamais ?

Le combat contre la haine et l’extrémisme passe par l’action collective et politique. Nous devons :

  1. Renforcer l’éducation et la mémoire : enseigner aux jeunes les ravages du fascisme, à travers des visites de lieux de mémoire et une pédagogie active contre les discours de haine.
  2. Protéger la démocratie et l’État de droit : refuser toute alliance avec l’extrême droite et combattre ses idées sur tous les fronts institutionnels.
  3. Lutter contre les inégalités sociales : le terreau de l’extrême droite est la précarité. Une politique de justice sociale et de services publics solides est le meilleur rempart contre les dérives autoritaires.
  4. Encadrer et réguler les réseaux sociaux : Elon Musk et d’autres figures libertariennes offrent une tribune aux idéologies radicales sous prétexte de liberté d’expression. Nous devons exiger des plateformes qu’elles modèrent activement les discours de haine.

Un engagement socialiste indéfectible

Le Parti socialiste se bat inlassablement pour une société juste, égalitaire et démocratique. Nous affirmons avec force que jamais l’extrême droite ne sera une option et que la mémoire d’Auschwitz nous oblige. Il ne suffit pas de commémorer : nous devons agir, résister et bâtir une société où plus jamais la haine ne pourra dicter sa loi.

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