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Les vrais budgets des gouvernements des droites.

C'est plus de 40 milliards de déficit laissé aux générations futures. Après une analyse globale effectuée par nos équipes budgétaires, les premiers budgets des gouvernements des droites au Fédéral, en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles confirment nos craintes : la mise en place de politiques injustes et irréalistes qui aggravent de manière dramatique la situation budgétaire de la Belgique.

C'est plus de 40 milliards de déficit laissé aux générations futures. Après une analyse globale effectuée par nos équipes budgétaires, les premiers budgets des gouvernements des droites au Fédéral, en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles confirment nos craintes : la mise en place de politiques injustes et irréalistes qui aggravent de manière dramatique la situation budgétaire de la Belgique.

Chiffres à l’appui, les travailleurs, les pensionnés, les personnes malades et les générations futures seront fortement pénalisés, alors que les grands capitaux et les multinationales sont à peine mis à contribution

L’addition est salée : d’après nos estimations, un trou budgétaire creusé d’environ 15 milliards d’euros et un déficit global de près de 43 milliards seraient laissés en 2029 (soit 6% du PIB).

« Ils avaient promis des finances publiques saines, un pouvoir d’achat augmenté et des emplois. Ce qu’ils vont céder aux générations futures, c’est tout le contraire : plus de pauvreté, une planète à la dérive et une dette colossale. De notre côté, nous portons une autre ambition : une politique budgétaire juste, crédible et qui protège les citoyens. La classe moyenne ne peut pas être la variable d’ajustement de la droite. Nous nous battrons, à chaque niveau de pouvoir, pour éviter ce désastre » souligne Paul Magnette.

Le budget déraille, les chiffres sont sans appel :

Arizona

  • L’augmentation du budget de la dépenses non-financée : plus de 5 milliards
  • Explosion des malades de longue durée : 1 milliard
  • Des effets retours pas crédibles : 4 milliards
  • Un report de l’effort sur les régions et les communes : 1,4 milliards

Wallonie et FWB

  • Un effort de 2,3 milliards pour atteindre les objectifs fixés
  • 3 réformes fiscales (droits de succession, d’enregistrement et taxe de mise en circulation des véhicules électriques) : 672 millions
  • Fin des nominations : 500 millions

Pierre-Yves Dermagne, Chef de groupe PS à la Chambre :

« La droite prépare de nouvelles vagues d’austérité. Ce budget, ce n’est pas un plan de redressement, c’est une addition salée que les citoyens vont devoir payer. Ce n’est pas une stratégie budgétaire, c’est une politique d’abandon. L’Arizona annonce des coupes dans les soins de santé, les pensions, la justice, sans aucune vision à long terme et sans débat de fond. Nous dénonçons cette manière de faire : gouverner, ce n’est pas bricoler un budget sur le dos des citoyens. Nous continuerons à porter une alternative forte, où l’effort est partagé équitablement et où les services publics restent le socle de notre cohésion sociale. »

Et pendant que le budget fédéral s’écroule, les entités fédérées, elles aussi gouvernées par la droite, appliquent la même logique. En Wallonie, les réformes fiscales profitent aux mieux lotis, pendant qu’on diminue les primes à la rénovation, les moyens pour le logement public ou les aides à domicile via les titres-services. À la Fédération Wallonie-Bruxelles, on économise sur les enseignants, sur les écoles, sur la petite enfance et sur les étudiants. Et dans toutes les communes, ce sont les services de base — crèches, infrastructures sportives, espaces culturels — qui sont menacés.

Christie Morreale, Cheffe de groupe PS au Parlement de Wallonie :

« En Wallonie, les décisions du MR et des Engagés frappent directement le quotidien des gens. Les familles voient les aides à la rénovation de leur habitat diminuer, les utilisateurs de titres-services payer plus, les moyens pour le logement public fondre. Et pendant ce temps, le gouvernement wallon organise des cadeaux fiscaux pour celles et ceux qui n’en ont pas besoin ! C’est un choix clair : alléger la charge de ceux qui n’en ont pas besoin, en alourdissant celle des autres. Mais qui va payer la facture ? Les mères célibataires qui n’ont plus accès à un logement décent ? Les personnes âgées qui voient leur pension diminuer? Les jeunes familles qui renoncent à rénover leur maison ? Cette politique, ce n’est pas de la rigueur, c’est de l’injustice organisée.»

Face à cette situation, le PS appelle à un changement immédiat de cap et exige que les grandes fortunes et patrimoines contribuent davantage à l’effort. Cela passe par une taxation équitable des très hauts patrimoines, une contribution juste des multinationales et des banques, et la fin des cadeaux fiscaux inutiles. Le PS demande aussi que les dépenses sociales et les investissements publics soient protégés : sans hôpitaux bien financés, sans écoles fortes, sans services de proximité, aucune société ne tient debout. Enfin, le budget de la défense, s’il doit être augmenté, doit l’être de manière transparente, crédible et soutenable, sans hypothéquer l’avenir social du pays.

« Les gouvernements des droites font fausse route. Leurs choix creusent les inégalités, affaiblissent les francophones, et menacent notre modèle social. Le PS se battra, à chaque niveau de pouvoir, pour défendre une autre trajectoire : celle d’un budget crédible, mais surtout juste », conclut Paul Magnette.

 

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