Violences obstétricales et gynécologiques
Dans l’intimité d’une consultation médicale ou d’un accouchement, des femmes sont parfois victimes de pratiques déplacées ou violentes. Il peut s’agir par exemple d’épisiotomies ou de touchers vaginaux pratiqués sans consentement ou encore la non-utilisation de l’anesthésie pour des interventions très douloureuses.
Les violences obstétricales et gynécologiques, qui étaient considérées durant des années comme un sujet profondément tabou, sont aujourd’hui régulièrement dénoncées. Grâce à des mouvements de revendication et de dénonciation tels que #payetonuterus ou encore #monpostpartum, de nombreux témoignages de femmes dénonçant ces violences ont pu être entendus. Ils ont permis de visibiliser des actes obstétricaux et/ou gynécologiques abusifs non-consentis, des comportements sexistes, des commentaires infantilisants, déshumanisants jugeants voire homophobes et/ou transphobes. Ces témoignages, qui se rejoignent, permettent notamment de montrer le caractère systémique de certains comportements ou de certaines réalités vécues par les femmes tout le long de leur vie.
Information, sensibilisation et prévention
Au total, 300.000 euros ont été dégagés pour mettre en place des projets visant à renforcer l’information, la sensibilisation et la prévention. Il s’agira, par exemples, de réaliser des campagnes de communication, des outils ou encore projets pilotes à destination du grand public, du public concerné par les violences gynécologiques et obstétricales ou encore pour les professionnel·le·s. L’organisation et/ou la création de formations des (futur·es) professionnel·le·s seront aussi soutenues.
Un appel à projet inédit pour lutter contre les #violences gynécologiques & obstétricales, sensibiliser sur ces questions encore peu connues vient d’être lancé par les 3 entités francophones. #DroitsDesFemmes #onavance @BenedicteLinard @barbaratrachte 💪 https://t.co/sUvOcvoRW8
— Christie Morreale (@christiemorreal) June 27, 2022