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Loger les jeunes adultes victimes de sans-abrisme

Le nombre de jeunes victimes de sans-abrisme a augmenté ces dernières années. Un appel à projet a été lancé vers 25 CPAS du pays afin de financer l’achat de logements destinés à ces jeunes. Une enveloppe de 10 millions d’euros a été débloquée.

Le nombre de jeunes victimes de sans-abrisme a augmenté ces dernières années. Un appel à projet a été lancé vers 25 CPAS du pays afin de financer l’achat de logements destinés à ces jeunes. Une enveloppe de 10 millions d’euros a été débloquée.

Le nombre de jeunes adultes victimes de sans-abrisme chronique a augmenté ces dernières années. Cependant, la forme prise par ce sans-abrisme est distincte.

Ces jeunes adultes se retrouvent sans domicile à la suite d’une rupture familiale ou relationnelle. Ils·Elles se réfugient alors auprès de leurs amis ou de leurs connaissances afin de trouver des endroits où loger temporairement. Une situation précaire qui peut créer de nouvelles tensions, isoler et pousser davantage ces jeunes dans la marginalité.

Loin d’être un phénomène lié aux « grandes villes », le sans-abrisme est présent sur l’ensemble du territoire.

Un logement pour sortir du sans-abrisme

Les ministres Karine Lalieux, en charge de la Lutte contre la pauvreté, et Caroline Gennez, compétente pour les Grandes villes, ont lancé mercredi un appel à projets vers 25 CPAS de Flandre, Bruxelles et Wallonie afin de financer l’achat de logements destinés aux jeunes adultes victimes de sans-abrisme. Une enveloppe de 10 millions d’euros a été débloquée.

Ces CPAS auront ainsi l’opportunité d’acquérir soit des biens immobiliers et de les rénover soit des terrains afin d’y installer des logements modulaires durables. Le budget alloué permettrait à chaque CPAS participant de proposer 50 à 60 logements à ces jeunes adultes.

Le modèle Housing First fonctionne. Nous avons pu le voir en Finlande, où le nombre de sans-abris a diminué de moitié depuis l’introduction de projets Housing First. Ce modèle sort les gens de la rue, et chaque euro investi permet d’économiser 2,5 euros en frais de police, d’accueil et hospitaliers. Avoir son propre toit au-dessus de sa tête, c’est la première étape pour reprendre sa vie en main. Le reste suit ensuite. Grâce au soutien dont ils bénéficient aussi, les jeunes peuvent recommencer à se construire un avenir meilleur.

Caroline Gennez

L’accès à un logement est le premier pas vers l’autonomie et l’indépendance. La sécurité procurée par le fait d’avoir un toit sur la tête permet de sortir de la marginalité : suivre des études, trouver un emploi, conserver une vie sociale,  etc.

Tout être humain a droit à un lieu sûr où dormir, vivre et construire sa vie.

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