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Le PS veut interdire la spéculation sur les denrées alimentaires

Crise alimentaire: c’est la population qu’il faut nourrir, pas les profits des spéculateurs de la faim !

Crise alimentaire: c’est la population qu’il faut nourrir, pas les profits des spéculateurs de la faim !

Les prix des denrées alimentaires ont augmenté dans le monde entier. On le voit chez nous au prix dans les supermarchés, mais dans certains pays du Sud, la situation est encore plus dramatique car la famine guette et ces États ne peuvent apporter l’aide alimentaire nécessaire face à l’emballement des prix. En 2021 près de 10% de la population est touchée par la sous-alimentation. Si les prix augmentent de manière vertigineuse, c’est aussi parce que des spéculateurs fondent sur les marchés des denrées alimentaires et des matières premières. C’est inacceptable pour le PS, qui veut interdire la spéculation sur les denrées alimentaires de base.

Insécurité alimentaire

L’insécurité alimentaire a touché de manière plus ponctuelle 2,3 milliards de personnes l’année dernière. Ces chiffres en hausse publiés par l’ONU n’ont pas intégré encore les effets de l’invasion russe en Ukraine. Et on sait que la guerre va encore aggraver la crise alimentaire, que le nombre de personne en situation d’insécurité alimentaire aiguë a déjà augmenté de manière dramatique la Russie et l’Ukraine étant considérés comme les greniers à blé du monde.

Entretemps on voit des banques, grands traders et fonds d’investissements parier sur la hausse des prix du maïs, du blé, de l’orge, du colza, etc. L’ONG Foodwatch constate que en 6 mois, deux grands fonds d'investissement agricoles ont déjà investi près de 1,2 milliard de dollars en 2022, ce qui est six fois plus que sur toute l'année 2021 et le niveau de spéculation sur les marchés du blé américain est au niveau de celui qui a provoqué les émeutes de la faim en 2008-2009.

Interdire la spéculation

Pour le PS il faut interdire les activités de ces spéculateurs de la faim au niveau national et international. Il faut renforcer les « limites de position efficaces » pour prévenir, notamment, les phénomènes de spéculation excessive sur les denrées alimentaires. Et le PS demande l’évaluation du moratoire mis en place par l'Autorité des services et marchés financiers (FSMA) sur la vente des produits financiers spéculatifs sur les produits agricoles.

Christophe Lacroix, député PS :

« Il y a une vraie différence entre s’assurer sur les marchés financiers pour se protéger contre les fluctuations des prix et parier, miser sur une augmentation des prix pour gonfler ses profits et en arriver à aggraver l’insécurité alimentaire et les risques de famine. »

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