L’aboutissement de 18 mois de travail
En septembre 2022, le Ministre socialiste fédéral de l’Economie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne, alertait déjà sur les conditions de travail et « pratiques déroutantes » du secteur de la livraison de colis. De sous-traitants sous-payés, en passant par du travail non-déclaré ou le travail de mineurs d’âge, il était alertant de constater l’absence de protection sociale significative. 18 mois plus tard, le projet de loi adopté par la Chambre permet d’apporter des solutions pour protéger ces travailleurs, mais également pour éviter que le secteur ne fuie ses responsabilités.
Un salaire minimum et un temps de travail réglementé
Concrètement, les mesures suivantes sont proposées :
- L’instauration d’un salaire minimum pour les travailleurs, qu’ils soient indépendants ou salariés
- L’enregistrement du temps de travail (9h de conduite par jour maximum, deux jours par semaine à 10h maximum)
- Une meilleure supervision par les services d’inspection
- La désignation d’un coordinateur chargé d’informer les travailleurs sur leurs droits et leurs obligations
En outre, il s’agit de la première fois qu’une rémunération minimum est mise en place dans un secteur et qu’elle s’applique également aux travailleurs indépendants. Une belle victoire pour les valeurs sociales et de protection des travailleurs !