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Chaque année, 45.000 dossiers de violences conjugales sont enregistrés par les services de police.

 

En 2021, au moins 18 femmes ont été victimes de féminicides.

Un quart des femmes se sont déjà fait imposer des relations sexuelles par leur conjoint.

Toutes ces données montrent l'importance et l'actualité du combat contre les violences à l'égard des femmes ; un combat qui doit être mené sur tous les fronts, à chaque instant.

Tous les niveaux de pouvoir doivent s'y engager. Des politiques doivent être menées tant en ce qui concerne la prévention de la violence que la protection des victimes et la sanction des auteurs.

Dans leur champ de compétences, les ministres socialistes Christie Morreale et Nawal Ben Hamou ont porté des plans ambitieux et les mettent aujourd'hui en oeuvre :

 

Un plan fédéral est également en préparation, qui fera le lien avec l'action des entités fédérées. Le PS veillera à ce que les engagements fédéraux soient à la hauteur de l’enjeu. Le niveau fédéral est ici indispensable, en effet, car il dispose des compétences en matière de Justice.

 

A cet égard, le PS demande de :

 

  • Transposer complètement la Convention d’Istanbul, texte juridique de référence en matière de lutte contre les violences à l'égard des femmes, et respecter les recommandations du Grevio, organe chargé du contrôle de la mise en œuvre de cette convention.

 

  • Améliorer la qualité de l’accueil de première ligne par la police lors du dépôt d'une plainte. Il convient de renforcer la qualité de cet accueil. Les difficultés que connaissent les victimes d’agressions, notamment sexuelles, sont inacceptables. Les policiers doivent être formés et sensibilisés afin d’accueillir ces victimes dans les meilleures conditions, sans préjugé. Aucune victime, quelle que soit la nature de son agression, ne doit être dissuadée de déposer une plainte.

 

  • Développer davantage encore les centres de prise en charge des violences sexuelles, centres multidisciplinaires, adossés à certains hôpitaux, qui assurent l’accueil des victimes et un suivi psychologique, médical et judiciaire spécialisé. Ces centres apportent l’aide la plus adéquate aux victimes et favorisent les poursuites et la condamnation des auteurs.

 

  • Faire des violences conjugales une priorité de la politique criminelle.

 

  • Lutter davantage contre la récidive : comme dans tous les domaines de la criminalité, un auteur de violences à l’égard des femmes constituera toujours un danger si on ne prévoit pas pour lui l'accompagnement nécessaire, par exemple en ce qui concerne la gestion de son agressivité.

 

  • Récolter des données en matière de violence à l’égard des femmes : en Belgique, les données chiffrées officielles sont lacunaires. La ventilation des différents chiffres est trop imprécise. Il est par exemple très difficile d’identifier le sexe de la victime ou encore le type de violence subie. Ceci participe à l’invisibilisation et à la minimisation officielle de la violence à l’égard des femmes.

 

  • Inscrire le féminicide dans notre code pénal : cette mesure a une portée symbolique, car elle stigmatise un phénomène que la société réprouve particulièrement, manifestation extrême du rapport de force inégal entre les hommes et les femmes. Donner une définition légale au féminicide est aussi un moyen d’identifier son occurrence et son ampleur de manière officielle. La proposition de loi du PS en la matière comporte d’ailleurs une obligation de recension statistique.

 

Le PS a défendu et continuera d’exiger une politique ambitieuse, ferme et intelligente de lutte contre les violences infligées aux femmes. Sous le vernis de la concorde au sujet de cette lutte, des résistances et des inerties subsistent. Il convient de les éliminer par des politiques volontaristes.

 

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