Donner le choix
Chaque consommateur·trice a un moyen de paiement privilégié : en cash, par carte, via une application ou encore par Payconiq. Chacun·e utilise la méthode qui lui semble la plus pratique à un moment donné. Un dîner entre amis ? L’un d’entre eux règle l’addition et les autres le remboursent : par un QR code via Payconiq. Un achat en boulangerie : paiement par cash.
Toutefois, la méthode choisie a un impact sur la gestion du commerce. Le·La commerçant·e doit dès lors régler de nombreux frais : une trésorerie plus ou moins importante, un terminal pour le paiement par carte ainsi que les coûts liés à son utilisation, un téléphone pour les paiements via une application.
Si le choix est laissé au consommateur, le·la commerçant·e ne doit pas être lésé·e injustement. Le ministre de l’Économie, le socialiste Pierre-Yves Dermagne, plaide pour une baisse des coûts supporté·e·s par les commerçant·e·s lors de paiements électroniques.
L’augmentation des transactions électroniques effectuées par le consommateur est importante. Elle a permis d’augmenter les profits et les marges des banques. Cette baisse des coûts qui profite aux banques doit aussi pouvoir être répercutée auprès des commerçants, en particulier des petits indépendants.
Des frais supplémentaire pour les commerçant·e·s
Le·La commerçant·e doit débourser jusqu’à 0,056 € pour chaque achat par transaction électronique. Ce plafond est jugé trop haut par le ministre socialiste notamment en comparaison de nos voisins hollandais pour qui le plafond est fixé à 0,02€.
Le ministre appuie également la création d’un comparateur d’offres de solution de paiements électroniques afin de mieux informer les commerçant·e·s sur leurs possibilités.