Former aux outils numériques
Un jeune sur quatre (âgé de 15 à 25 ans) a été victime de partage d’une image intime non consenti ; un jeune sur quatre a donc reçu une photo intime d’une autre personne sans l’avoir demandé ou souhaité. Le cyberharcèlement est pourtant un délit. Toutefois, peu de victimes portent plainte.
C’est la raison pour laquelle des policier·ère·s bruxellois·es de première ligne ont reçu une première formation spécifique en cybercriminalité et en cybersexisme à l’initiative de la Secrétaire d’État bruxelloise en charge de l’égalité des chances, la socialiste Nawal Ben Hamou, et des six zones de police de la région. Le but : améliorer leur formation aux outils numériques, notamment celle des policier·ère·s de première ligne qui récoltent les données de base qui seront analysées par la suite.
La formation est bien évidemment théorique mais également pratique. Elles·Ils sont ainsi formé·e·s, à récolter des preuves de harcèlement sur Internet comme, par exemple, l’obtention des identifiants d’un·e harceleur·euse ou les pratiques de sauvegardes de capture d’écran.
L’objectif de cette formation est d’inculquer de nouveaux réflexes aux policier·ère·s afin d’améliorer l’ouverture d’esprit et la qualité d’écoute de façon à convaincre les victimes de cyberharcèlement du bien-fondé du dépôt d’une plainte.
Merci à l'@ERIPGIP pour cette 1ière formation en 🇧🇪 de lutte contre le cyberharcèlement et le cybersexisme
— Nawal Ben Hamou (@nawalbenhamou) December 4, 2023
👮♀️Des policie.ères https://t.co/7h4ESgoFdS à ces violences bien réelles
🚫Eviter la victimisation secondaire
Merci à @ChaynFR pour son expertise et aux chefs de corps! pic.twitter.com/QDKkApiwjf
Nawal Ben Hamou espère que cette formation sera intégrée à la formation de base de tou·te·s les policier·ère·s.