Dépenser ou se priver
Faire ses courses n’est plus un plaisir pour de nombreux consommateur·trice·s. L’augmentation du prix des produits alimentaires les pousse à restreindre leurs choix voire à supprimer des articles parfois nécessaires de leurs paniers. Les surprises aux caisses ne font plus exception.
Toutefois, les prix de nombreuses matières premières telles que les céréales, le lait ou encore les huiles végétales ont effectivement diminué au niveau mondial. Cependant, les répercussions sur les prix des marchandises vendus en magasin aux consommateur·trice·s ne se font pas encore totalement sentir.
Une situation qui inquiète le ministre de l’Économie, le socialiste Pierre-Yves Dermagne. Il a donc invité la Fédération de l’industrie alimentaire belge (Fevia) ce mercredi, en présence de l’Observatoire des prix, afin de trouver des solutions à la réduction effective des prix des marchandises alimentaires.
J’ai demandé aux acteurs du secteur de s’accorder pour anticiper la renégociation des prix fixés en magasin, négociation qui a lieu chaque année. Il n’est en effet pas acceptable que, lorsque les prix des denrées alimentaires diminuent, le consommateur doive attendre ensuite des mois avant d’en ressentir ses effets en magasin.
Pierre-Yves Dermagne, ministre de l’Économie
Répercussions des coûts
Pierre-Yves Dermagne appelle à la concrétisation d’un accord d’ici la mi-juillet. Le ministre socialiste y prêtera une attention particulière grâce au monitoring mensuel fourni par l’Observatoire des prix. Il pourra ainsi suivre les différences d’évolution de prix qui pourraient subsister entre la Belgique et nos pays voisins dans le commerce alimentaire. Le consommateur ne sera pas le cochon payeur.
J’ai toujours eu pour ligne de dire qu’il ne peut y avoir de profiteurs de crises. Le prix du caddie en Belgique est trop cher. Il doit diminuer. #conso @LaChambreBE pic.twitter.com/PR6hc324j9
— Pierre-Yves Dermagne (@PYDermagne) June 15, 2023