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Un contrat de travail pour les travailleur·euse·s du sexe

Un contrat de travail devra désormais être conclu entre un·e travailleur·euse du sexe et son employeur agréé afin de lutter contre les abus de l’exploitation et garantir le respect de leurs droits.

Un contrat de travail devra désormais être conclu entre un·e travailleur·euse du sexe et son employeur agréé afin de lutter contre les abus de l’exploitation et garantir le respect de leurs droits.

Garantir les droits des travailleur·euse·s du sexe

La prostitution est une activité sujette au débat : doit-elle être interdite, tolérée ou autorisée ? Pourtant, au-delà des opinions, des fantasmes et des tabous qui entourent ce métier, des femmes et des hommes vivent de cette activité.

En juin 2022, la Belgique est devenue le deuxième pays au monde à dépénaliser le travail du sexe. Cette avancée permet notamment aux travailleur·euse·s qui exercent ce métier de manière autonome de se constituer des droits sociaux comme tous les travailleurs sous le statut d’indépendant.

Les travailleur·euse·s du sexe qui officient au sein d’un établissement seront quant à eux protégé·e·s par le biais d’un contrat de travail conclu avec leur employeur. Ce dernier devra respecter une série de conditions :

➡️ L’employeur présentera un casier judiciaire et disposera d’un siège social ou d’exploitation en Belgique

➡️ Le travailleur pourra refuser des partenaires sexuels ou des actes sexuels spécifiques

➡️ L’environnement de travail devra être sécurisé : un bouton d’urgence sera placé dans chaque chambre

➡️ Une personne de référence devra être présente pendant toute la durée de la prestation

Le projet de loi du ministre du Travail, le socialiste Pierre-Yves Dermagne, encadre les activités de prostitution. Le proxénétisme reste donc interdit et engendrera des poursuites.

Mon projet de loi, établi avec le cabinet Affaires sociales et Justice, est un texte progressiste qui va permettre de sortir les travailleurs du sexe de l’insécurité et de la précarité. Pas de jugement moral, tout le monde a le droit de vivre dignement.

Pierre-Yves Dermagne, ministre du Travail

Le texte sera réexaminé sur base d’avis de différentes instances telles que le Conseil de l’Égalité des Chances entre Hommes et Femmes et les partenaires sociaux en vue d’une validation définitive.

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