Sous l'impulsion du ministre de l'Économie et du Travail, le socialiste Pierre-Yves Dermagne, le nombre de jours de congé de naissance a doublé sous cette législature. Depuis le 1er janvier 2023, le congé de naissance est passé à 20 jours contre 15 en 2021 et 10 auparavant. Nous sommes convaincus, en tant que socialistes, que l’alliance entre la vie professionnelle et privée est essentielle aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
L’éducation des enfants ne doit pas être dévolu aux seules mères, ou à l’une d’entre elle dans le cas d’un couple homosexuel. Il est important que le père ou le co-parent dispose donc d’une protection légale en cas de naissance d’un enfant. L’égalité doit s’appliquer à tous les aspects de la vie.
Concrètement :
➡ Le congé de naissance doit être pris dans les quatre mois à compter du jour de la naissance de l’enfant
➡ Votre employeur doit être prévenu par écrit. Vous devrez lui transmettre le plus rapidement possible les documents relatifs à la naissance de l’enfant.
➡ Votre employeur paiera l’intégralité de votre salaire durant les trois premiers jours. Votre salaire s’élèvera à 82% du salaire brut ensuite. Une convention collective de travail prévoit plus de 3 jours rémunérées à 100% dans certaines entreprises.
➡ Le·La salarié·e est protégé·e contre le licenciement jusqu’à cinq mois à compter du jour de l’accouchement. Les intérimaires et les salarié·e sous contrat déterminé sont protégé·e·s contre le non-renouvellement de leur contrat en raison de la naissance d’un enfant.
Ce congé doit être obligatoire !
Le congé de naissance est facultatif aussi bien pour les salarié·e·s que les indépendant·e·s. Selon le baromètre 2022 de la Ligue des Familles, 26% des pères et des co-parents indiquent ne pas prendre ce congé par crainte des répercussions professionnelles. Un constat qui alarme. Avec le Parti Socialistes, nous continuerons de lutter pour que ce congé soit obligatoire afin d’encore renforcer l’égalité des deux parents dans la vie de l’enfant.