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La plus grande cure d'austérité jamais vue en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

La séance de ce vendredi n’a pas dissipé les inquiétudes du PS à la suite de la Déclaration de Politique Communautaire du nouveau gouvernement des droites MR-Les Engagés. Au contraire, les inconnues budgétaires et l'absence de clarté subsistent et portent à croire que, derrière les annonces et les promesses, se cache une augmentation générale des coûts à charge des familles et un affaiblissement des services au public.

La séance de ce vendredi n’a pas dissipé les inquiétudes du PS à la suite de la Déclaration de Politique Communautaire du nouveau gouvernement des droites MR-Les Engagés. Au contraire, les inconnues budgétaires et l'absence de clarté subsistent et portent à croire que, derrière les annonces et les promesses, se cache une augmentation générale des coûts à charge des familles et un affaiblissement des services au public.

Enseignement

Des préoccupations particulières concernent l'enseignement. Pas un mot sur la poursuite du renforcement de l’encadrement pédagogique dans le tronc commun. Pas un mot sur le nombre d’élèves par classe au-delà d’une référence aux règles existantes. La gratuité des frais scolaires est remise en question et les coûts de la scolarité risquent d’augmenter. Ces éléments sont pourtant essentiels pour les élèves et les familles. Concernant les enseignants, les mesures annoncées risquent de les précariser plutôt que de stabiliser leurs carrières. La mise en place d’un système généralisé de CDD déguisés et les reculs liés à la réforme des barèmes des enseignants impacteront négativement l'attractivité du métier.

Nous mettons en garde contre des mesures qui pourraient renforcer la pénurie plutôt que d’y remédier. La DPC manque d'engagements positifs pour améliorer les conditions de travail des enseignants et l'encadrement des élèves. Au vu des écarts énormes entre les annonces en conférence de presse et le texte de la DPC, nous demandons également des clarifications sur la fusion des réseaux de l’officiel et l'augmentation du financement de l’enseignement catholique, ainsi que sur la réforme du tronc commun.

Budget : la plus grande cure d'austérité jamais connue ?

Les « ingénieurs » du MR-Les Engagés sont-ils déjà en vacances ? On peut le penser à la lecture de chiffres avancés par le nouveau Gouvernement. Le compte n’y est pas du tout, « Vous annoncez un milliard d'euros d'économies annuelles. Et 400 millions d'euros de dépenses nouvelles par an. Cela représente 1,4 milliard d'euros par an, c’est-à-dire 10 % du budget de la Fédération ! Donc, de deux choses l’une : Soit vous faites des fausses promesses de refinancement aux secteurs qui en ont tant besoin, soit on va vivre la plus grande cure d'austérité jamais connue » déclare Martin Casier, chef de Groupe PS. Et ce sont les classes moyennes, les familles, les élèves, les étudiants, les professeurs, les artistes, les sportifs, qui vont en faire directement les frais.

Inquiétudes pour la jeunesse et les services publics

En matière de jeunesse et de services publics, le Groupe Socialiste relève des contradictions et un manque de précision dans la DPC, appelant à des engagements fermes pour soutenir les jeunes et les services publics. Nous exprimons aussi des préoccupations sur le soutien psychosocial dans les écoles et l'accessibilité des milieux d'accueil de la petite enfance.

Culture : un flou artistique

En matière culturelle, nous appelons à plus de clarté sur les intentions gouvernementales concernant le financement public et le mécénat. Le PS craint que l'accent mis sur le mécénat ne masque une volonté de diminuer les investissements publics dans la culture avec des conséquences sur la qualité des productions, la rémunération des artistes et les prix pour le public.

Gouvernance. Un, deux, trois ministres !

On nous annonçait plus de cohérence dans les attributions ministérielles, un « choc de simplification » et une réduction du nombre de ministres et de cabinets pour faire des économies. C’est raté ! Les couacs de casting débouchent finalement sur un gouvernement comportant 6 ministres au lieu de 5 sous la précédente législature. Avec des mégaportefeuilles pour certains, des microcompétences pour d’autres. Et quelle stupéfaction en découvrant que le Gouvernement ne compterait pas un, ni deux, mais trois ministres de la santé alors que nous aurions pu en n’avoir qu’un seul pour la Région et la Fédération Wallonie-Bruxelles !

Un moteur social depuis l'opposition 

Certains partis, pendant la campagne électorale, ont tout fait pour dresser les gens les uns contre les autres, se nourrissant des divisions et des conflits. Ce n’est pas ce que va faire le PS. Le PS poursuivra dans l’opposition son rôle de moteur social. Il soutiendra les propositions positives pour les citoyens et proposera des alternatives à celles qui ne le sont pas.

Nous espérons que ce gouvernement ne fera pas payer à la population le prix des trophées idéologiques que les présidents des partis de la majorité semblent vouloir engranger.

En tant que première force de gauche et deuxième plus grande famille politique, le PS agira de manière constructive. Il mènera une opposition critique, ferme, soucieuse de porter la voix des citoyens et de défendre sa vision solidaire de la société.

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