Une colère justifiée
De nombreux agriculteurs européens hurlent leur colère face à la Politique Agricole Commune (PAC). Ils retournent les panneaux de leurs villes et villages pour manifester leur désarroi face à un marché européen de plus en plus compétitif qui engendre une concurrence toujours plus grande entre les agriculteurs européens.
Une situation intenable que le député socialiste, Patrick Prévot, a dénoncée au Parlement. Les agriculteurs sont au cœur de notre chaîne alimentaire ; ils produisent les aliments locaux et de qualité qui nous nourrissent aux prix d’heures de travail souvent interminables. Ils font face à une Politique Agricole Commune qui impose des contraintes toujours plus importantes aux agriculteurs sans compter les lourdeurs administratives.
Ne pas légiférer, Monsieur le ministre, c’est abandonner les agriculteurs, les abandonner en position de faiblesse face à des secteurs plus puissants : les gros distributeurs, les gros industriels … qui mettent une pression maximale sur les marges et qui empêchent nos agriculteurs de vivre décemment de la vente de leurs productions.
Patrick Prévot interpelle le ministre de l’Agriculture à la Chambre
Les socialistes demandent
➡️ L’arrêt du libre-échange si les mêmes obligations ne sont pas respectées (green deal)
➡️ L’interdiction des produits qui ne respectent pas les normes européennes
➡️ La régulation des marchés sur le lait, les céréales etc.
➡️ L’augmentation du budget alloué à la Politique Agricole Commune
➡️ L’arrêt de l’importation d’aliments hors Europe
➡️ La simplification de l’administration
➡️ La cessation des changements de réglementation
➡️ L’alignement des politiques régionales et européennes
➡️ La diffusion des nouvelles normes au minimum un an avant la mise en place effective
➡️ La cessation de l’augmentation du prix des terres agricoles