Affaires étrangères
Notre diplomatie doit refléter la société belge dans sa diversité et sa richesse. Dans ce cadre, le PS propose de veiller à un meilleur équilibre de genre dans notre service diplomatique. Il est nécessaire d’augmenter l’attractivité de la carrière diplomatique pour les candidates féminines.
Tous les Belges, où qu’ils se trouvent, doivent pouvoir rester intégrés dans le tissu social et politique de la nation. Pour y parvenir, le PS propose de :
- Créer un district législatif des Belges résidant à l’étranger. Un tel district permettrait aux expatriés de faire réellement entendre leur voix plutôt que de voir leur vote éparpillé comme c’est le cas aujourd’hui ;
- Veiller à ce que les enfants nés à l’étranger de ressortissants belges nés à l’étranger acquièrent automatiquement, sans formalité, la nationalité belge de leur auteur belge.
Wallonie et Fédération Wallonie-Bruxelles
Concrètement, trois organismes mettent en oeuvre les politiques de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur le plan international : Wallonie-Bruxelles international (WBI) qui agit comme le ministère des affaires étrangères de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; l’Association pour la promotion de l'éducation et de la formation à l'étranger (APEFE), qui est l’agence des partenariats internationaux ; et l’Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (AWEX), qui agit sur le plan économique et commercial.
Face aux crises récentes et aux changements géopolitiques, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles sont appelées à adapter leur stratégie, à accroître leur ambition et efficacité, et à utiliser tous les moyens bilatéraux et multilatéraux disponibles pour maintenir leur positionnement stratégique dans le monde et à accroitre leur influence. C’est pourquoi le PS propose de :
- Renforcer leur attractivité en faisant rayonner l’ensemble de leurs compétences et les opérateurs qui les portent ;
- Accroître la présence de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie dans le processus décisionnel européen, dans le respect des compétences institutionnelles ;
- Etablir des partenariats durables avec des régions d’Europe identifiées comme prioritaires et développer avec celles-ci des projets multisectoriels ;
- Soutenir la participation des opérateurs wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à des projets internationaux ;
- Renforcer l’attractivité touristique de la Wallonie, organiser et participer à des événements qui mettent en avant nos atouts touristiques.
Multilatéralisme
Le multilatéralisme, guidé par l'ONU et fondé sur la réciprocité et le respect des règles, fait face à des défis, notamment des blocages au Conseil de sécurité et une mise en oeuvre inégale de l'accord de Paris. Des crises multiples et l'émergence de forces conservatrices remettent en question la coopération internationale. Malgré cela, l'efficacité de l'ONU dans des domaines clés démontre la valeur du multilatéralisme. Le PS soutient la revitalisation du multilatéralisme et propose de :
- Réaffirmer la primauté du système multilatéral et de l’ONU ;
- Relancer la réforme de l’ONU tant au niveau de la représentativité que dans son processus de décision. A cet égard, il faudrait abroger le droit de véto des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ;
- Soutenir l’initiative de l’OIT en faveur d’une Coalition mondiale pour la justice sociale ;
- Soutenir les mécanismes de contrôle des normes de l’OIT, en particulier la protection internationale du droit de grève international et du droit à la négociation collective ;
- Associer la diaspora des diverses communautés en Europe et en Belgique à l’élaboration de l’action diplomatique et ensuite à sa promotion sur place auprès des responsables politiques locaux ;
- Veiller au bon usage des moyens de la Banque mondiale pour que son soutien au développement économique soit basé sur le progrès technologique visant à réduire notre empreinte environnementale. Il faut également garantir que le travail décent soit au coeur de cette assistance.
Représentation belge dans les institutions européennes et internationales
La représentation de la Belgique dans les institutions européennes et internationales est régie par une série d’accords de coopération entre l’État fédéral et les entités fédérées qui datent de 1994 et 1995. Pour clarifier les questions d’interprétation des représentations de la Belgique, le PS propose de vérifier que les accords de 1994 et 1995 répondent encore pleinement à leurs objectifs et engager une réflexion quant à leur potentielle révision.