Le PS a déjà obtenu de nombreuses avancées pour le bien-être et la réduction du temps de travail (semaine de 5 jours, journée de 8h, congés payés). Le PS continue à se battre pour la semaine de 4 jours et propose de :
- Introduire une réduction collective et concertée du temps de travail à 35 heures pour les plus de 50 ans et à 32 heures pour les plus de 55 ans ;
- Favoriser la réduction collective du temps de travail pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs connaissant de la pénibilité dans le secteur du nonmarchand ;
- Implémenter une réduction collective du temps de travail dans le secteur public en priorité pour les travailleurs connaissant de la pénibilité au travail ;
- Encourager la réduction collective du temps de travail pour l’ensemble du secteur privé en priorité pour les travailleurs connaissant de la pénibilité au travail et favoriser la transmission des savoirs au sein d’une entreprise ;
- Adapter le régime juridique encadrant le travail à temps plein à la réduction collective et concertée du temps de travail et adapter le régime juridique encadrant les heures supplémentaires à la réduction collective et concertée du temps de travail ;
- Accompagner la réduction du temps de travail par des embauches compensatoires.
Au-delà, le PS entend renforcer la conciliation entre vie privée et vie professionnelle et propose de :
Garantir à chaque travailleur et travailleuse un minimum de 25 jours de congés payés par an et étendre le mécanisme de « vacances jeunes » et « vacances seniors » à l’ensemble des nouveaux travailleurs ;
- Refaire du 8 mai un jour férié ;
- Allonger le congé de naissance et le rendre obligatoire ;
- Allonger le congé de maternité à 21 semaines et lancer une réflexion sur la dénomination des congés de maternité ;
- Revaloriser le congé parental, doubler sa durée pour les familles monoparentales, supprimer la condition d’ancienneté et étudier l’opportunité de mettre en place le modèle islandais en matière de congé parental (qui récompense la prise de congé par les deux parents) ;
- Instaurer une possibilité d’aménagement de fin de carrière pour les grandsparents ;
- Instaurer un congé thématique pour les personnes souhaitant tenter un nouveau projet et un droit à la démission ;
- Consacrer le crédit-temps et le renforcer en mettant en place une obligation de remplacement pour les travailleurs en crédit-temps ou en interruption de carrière ;
- Instaurer un « congé de conciliation » de 8 heures par an et garantir une rémunération pour le congé d’aidant tout en renforçant le soutien à la création des structures d’accueil ;
- Garantir le respect du droit à la déconnexion et encadrer le télétravail.
La surveillance de santé reste centrale, c’est pourquoi le PS propose de :
- Continuer à renforcer les services d’inspection afin d’atteindre l’objectif de l’OIT ;
- Poursuivre le déploiement du « Plan d’action fédéral pour le bien-être mental au travail » ;
- Améliorer le fonctionnement des CPPT et ouvrir un débat sur l'opportunité que le conseiller en prévention soit rémunéré par une caisse publique ;
- Responsabiliser davantage les employeurs en matière de prévention de l’incapacité de travail et assurer un contrôle effectif des refus par les employeurs des reprises partielles de travail ;
- Renforcer les moyens des mutualités en matière d’accompagnement au retour au travail et revoir à la hausse le cadre des médecins-conseil ;
- Soutenir les initiatives sectorielles et intersectorielles de retour au travail lorsque le plan de retour au travail dans l’entreprise a échoué ;
- Renforcer les coopérations entre les différents acteurs et accélérer la reconnaissance permettant l’indemnisation des travailleurs ;
- Réformer la législation sur les maladies professionnelles pour élargir la liste des maladies reconnues, mieux prendre en comptes les maladies professionnelles des femmes et consacrer la jurisprudence qui reconnaît qu’une maladie professionnelle hors liste doit être indemnisée même si elle ne repose pas uniquement sur une cause professionnelle ;
- Inclure les informations liées à la prévention de la santé et de la sécurité au travail dans le bilan social de l’entreprise et instaurer une déclaration d’accident de travail pour les employeurs de travailleurs détachés ;
- Instaurer des obligations aux assureurs privés en matière de retour au travail des victimes d’accidents du travail et assurer un meilleur contrôle des décisions de refus des assureurs ;
- Sensibiliser les travailleurs quant à leur droit de déclaration d’un accident du travail et aux possibilités de recours.