La santé des femmes

Les femmes font face à des inégalités en matière de santé, dues à une médecine historiquement axée sur les hommes. Cela se traduit par une sous-estimation des maladies féminines, une surmédicalisation, des tabous et des stéréotypes. Bien qu'elles vivent plus longtemps, les femmes ont généralement une santé moins bonne que les hommes.

Pour le PS, il est indispensable de développer l’approche genrée de la santé afin de rendre le droit à vivre mieux plus égalitaire. Pour ce faire, le PS formule plusieurs propositions afin de notamment :

  • Lutter contre l’invisibilisation des maladies féminines comme l’endométriose, en formant le corps médical, en sensibilisant le grand public et en finançant des recherches sur celles-ci ;
  • Mieux prendre en charge la santé mentale des femmes en limitant la surmédicalisation et en développant l’offre dédiée ;
  • Renforcer le droit à l’interruption volontaire de grossesse en allongeant le délai pour avorter à 18 semaines, en décriminalisant l’IVG pour les femmes, en facilitant son accès sur le plan géographique, de l’information ou financier. Ceci passe par le renforcement du nombre de prestataires la pratiquant ;
  • Favoriser l’accès aux moyens de contraception en la rendant gratuite pour toutes et tous et en développant la contraception masculine ;
  • Veiller à la santé menstruelle de toutes en luttant contre la précarité menstruelle par la distribution gratuite de protection, en s’assurant de l’ouverture de toilettes entretenues et sécurisées dans les centres-villes, en luttant contre les tabous à leur égard et, enfin, en prenant en compte les règles douloureuses dans le droit du travail ;
  • Lutter contre les violences gynécologiques et obstétricales en les définissant légalement, en objectivant leur ampleur, en informant davantage les patientes sur leurs droits et en sensibilisant et formant les professionnels à leur égard ;
  • Mieux prendre en charge le « post-partum » en sensibilisant la population en général et, en particulier, les femmes avant leur accouchement, en renforçant le suivi à domicile par les sages-femmes et en assurant un meilleur dépistage et une meilleure prise en charge de la dépression intervenant durant cette période.