Les droits sociaux des femmes

Dans la lutte contre les discriminations entre les femmes et les hommes, les avancées en matière de droits sociaux des femmes ont été importantes ces dernières décennies. La marche pour atteindre l’égalité en matière de droits sociaux doit s’accélérer.

Pour ce faire, le PS propose de renforcer le combat pour l’égalité dans le monde du travail en luttant contre l’écart salarial et en améliorant l’articulation entre la vie privée et la vie professionnelle des femmes. Pour ce faire, le PS propose de renforcer les obligations de l’employeur. Il doit être tenu à davantage de transparence, de contrôle du respect de l’interdiction de la non-discrimination et les sanctions doivent être véritablement dissuasives.

L’écart salarial est justifié en grande partie par le fait qu’il y a beaucoup plus de femmes que d’hommes qui se trouvent dans des situations de temps partiels forcés. Ces temps partiels forcés sont souvent motivés par la nécessité pour la femme de s’occuper des enfants ou, plus généralement, du ménage. Afin de renforcer la participation du père ou de la coparente, il convient d’allonger le congé de naissance (anciennement paternité) et surtout de le rendre obligatoire, en tout cas pour partie.

Le congé de parentalité, qui peut être pris jusqu’au douzième anniversaire de l’enfant, pour une durée de quatre mois, doit aussi être rendu plus attractif, via une meilleure rémunération, notamment afin d’inciter sa prise par les pères ou les coparentes.

En matière de pension, le PS met l’accent sur la lutte contre la double peine pour les femmes ayant travaillé à temps partiel : elles ont perçu un faible salaire durant leur carrière et elles perçoivent une faible pension. Il propose notamment de revaloriser les périodes des temps partiels dans le calcul de la pension minimum.

Le PS souhaite qu’une attention particulière soit accordée à la protection des femmes travaillant dans le secteur du soin et de l’aide aux personnes (le care), où elles sont fortement majoritaires.

Bien qu'il y ait eu des progrès, le PS demande une réduction progressive du temps de travail considéré comme temps plein, en commençant par les métiers les plus pénibles, pour améliorer le bien-être des travailleurs et prévenir les burnouts.

Aussi, le PS propose une série de mesures pour soutenir les familles monoparentales, dirigées en grande majorité par des femmes (plus de 80%), notamment en centralisant les informations sur les aides disponibles, en développant des points relais dans les centres de service social (CSS), et en accordant la carte "famille nombreuse" à toutes les familles monoparentales. De plus, le PS demande le développement du soutien spécifique des mamans solos bénéficiant du RIS (projet Miriam), la rémunération du congé d'aidant par la sécurité sociale, et la réforme Service des créances alimentaires (SECAL) afin de développer son intervention en cas de non-paiement de ces créances. Il appelle à garantir l'accès des familles monoparentales à un logement (lutter contre les discriminations liées au statut familial, favoriser la pratique du bail glissant) décent. Enfin, le PS préconise la poursuite de la réduction du coût des crèches pour les parents solos.