La Belgique connaît, comme bon nombre de ses voisins européens, une pénurie grandissante de personnel de soin et de l’aide à la personne. Ce déficit de personnel soignant se fait ressentir dans tous les secteurs où les métiers du care sont présents.
Face à ces enjeux, le PS, lors de la législature 2019-2024, a contribué à améliorer concrètement la situation des métiers du care et particulièrement du personnel soignant.
Néanmoins, un plan d’investissement ambitieux doit être adopté lors de la prochaine législature pour endiguer les effets des crises successives et améliorer les conditions de travail des professionnels de santé et de l’accompagnement.
C’est pourquoi le PS propose de :
- Mettre à jour les normes de personnel et les normes d’encadrement aussi bien dans les hôpitaux et le secteur résidentiel que dans le secteur de l’aide et des soins à domicile ;
- Mieux prévenir des risques psychosociaux au travail dans ces secteurs ;
- Réduire la prévalence, dans ces secteurs, des statuts précaires tels que les contrats à temps partiel, l’intérim et les contrats à durée déterminée pour offrir une stabilité d’emploi via des contrats à durée indéterminée ;
- Étendre les 5 jours de droit individuel à la formation à l’ensemble des travailleuses et travailleurs, avec ou sans emploi et augmenter le droit individuel à la formation pour atteindre les 10 jours par an ;
- Poursuivre l’implémentation de la classification de fonctions et l’harmonisation des barèmes salariaux des professionnels de soins et de l’aide à domicile sur base du modèle IFIC (Institut de classification de fonctions) ;
- Mieux valoriser les prestations irrégulières et mieux couvrir les frais de déplacements ;
- Reconnaître et définir la pénibilité pour les métiers du care et revaloriser les périodes de prestation à temps partiel dans le calcul de la pension minimum ;
- Mener une vaste réflexion sur la réduction collective du temps de travail pour les secteurs du soin et de l’aide à la personne ;
- Prévoir une indemnisation des stages effectués durant la formation initiale d’infirmière et d’infirmier responsable de soins généraux ;
- Favoriser la reconversion des travailleuses et travailleurs d’autres secteurs vers les métiers du care.