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Mohamed Azzouzi picture
51e à la Région Effectif
Bruxelles
saint-josse-ten-noode
BIO

« Mohamed AZZOUZI » Une vie vouée aux autres

Mes trois passions :

Ma famille, ma profession et la politique…

Ma profession :

Architecte depuis 36 ans (de 1988 -2024) : de nombreux projets de rénovations essentiellement en région bruxelloise (logements, équipements , commerces, etc…)

Mes fonctions politiques et autres mandats :

· Député régional de 1999 à 2019 (20 ans)

· Secrétaire et Vice-Président du Parlement régional bruxellois
(de 1999 à 2009)

· Conseiller communal de 2000 à 2006

· Echevin de fin 2006 jusqu’à fin 2018

· Je suis l’un des fondateurs du cimetière multiconfessionnel d’EVERE (élaborations des statuts, projet, travaux et démarrage de l’activité du cimetière), et je suis le 1er Président exécutif du cimetière;
j’ai eu le plaisir en tant que premier président exécutif d’inaugurer le Cimetière multiconfessionnelle d’EVERE en avril 2002

· J'ai aussi eu plusieurs autres mandats politiques moins significatifs, mais tout aussi importants sur le plan associatif, politique et humain... J'y tiens.


Reconnaissances royales:

J'ai été honoré Chevalier et Officier de l’Ordre de Léopold 1er; par le roi Albert (2004) et par le roi Philippe (2014) pour les services rendus à la nation belge.
C'est pour moi un très grand honneur.


· Ma biographie

Né dans la ville de Tanger au Maroc le 18 juillet 1962, je suis arrivé en Belgique à l’âge de 5 ans. C’est à cette époque que toute la famille s’installe dans la commune bruxelloise de Saint-Josse-ten-Noode dont j’ai été le 1er échevin. C’est dans cette même commune que j’ai suivi toute ma scolarité. Très jeune, j’ai eu la passion d’aider les autres…

A l’école déjà, j’étais un élève volontaire avec du caractère, qui aimait aider les plus faibles de ses camarades.

Ce ne fut pas un hasard, mais un destin… Je le dois à mon père, orphelin très jeune. De son parcours; j’ai appris l’essentiel et l’essence de la vie ; et ses valeurs profondes…

Il m’a appris à chercher l’excellence, lui qui n’a pas pu aller à l’école, car orphelin très jeune de son père et de sa mère, paysans dans le Rif marocain.

Je suis de ceux à penser, que les premières années d’une enfance, marquent et forgent à jamais le destin d’un enfant ; pour en faire ensuite l’adulte qu’il devient.

A 14 ans, il travailla avec ses frères et sœurs dans les champs de l’atlas marocain. Quittant sa famille, et sa région de naissance où il avait vécu toute son enfance ; il fit le choix de monter, avec son grand frère, à Tanger, ville en plein essor et développement dans les années 50-60.

Mon père choisit de travailler comme apprenti maçon et puis de devenir maçon. Ce furent des années très éprouvantes, mais il reçut l’aide et le soutien de sa famille proche, déjà installée sur place à Tanger. Et principalement de son grand-oncle, dont père épousa l’une des filles à l’âge de 21 ans.

En 1964, suite aux accords de coopération entre la Belgique et le Maroc, mon père et son grand-frère, firent le choix de quitter leur pays d’origine. Cela s’est fait avec beaucoup d’émotion ; et une profonde tristesse, sans leur famille ; pour tenter de trouver un meilleur avenir en Belgique. Ce fut le lot de tous les immigrés de la première vague d’immigration marocaine venue s’installer en Belgique pour participer à son essor économique.

Mon père et mon oncle travaillèrent très durement durant les années qui suivirent, et ils s’intégrèrent dans ce nouveau monde en pleine expansion, qui s’ouvrit à eux comme un Eldorado.

En 1968, grâce à l’application de la nouvelle procédure du regroupement familial, toute la famille pu se retrouver ensemble à Bruxelles, où je fis mes premiers pas, dans mon nouveau pays d’adoption. Mais sans pour autant oublier mon Maroc natal, qui aura toujours pour moi une place à part dans mon cœur.

Mon père n’est pas resté inactif durant ses premières années à Bruxelles. Dans certaines associations, il parvint à apprendre l’arabe classique. Il franchit ensuite la barrière de l’analphabétisme en suivant des cours de français qui lui permirent de s’intégrer dans la société belge. Ce qui lui a permit aussi de lire les journaux tant arabes que francophones, mais surtout de lire les rubriques politiques. La politique fut sa véritable passion.

Mon père créa avec d’autres parents et étudiants d’origine marocaine, une association d’école de devoirs et d’apprentissage de la langue arabe, dont il devient le responsable principal. Il s’intéressa très vite aux besoins de ses compatriotes, mais aussi de la population en générale, en s’impliquant davantage dans le monde associatif.

Lors du décès d’un proche ami, la procédure de rapatriement au Maroc fit prendre conscience à mon père et ses amis proches de la nécessité de créer un cimetière musulman; non seulement pour la communauté musulmane à Saint-Josse, mais plus largement pour tous nos concitoyens de confession musulmane d’autres communes bruxelloises. Cette idée s’est immédiatement imposé comme une évidence, une nécessité, et par delà une priorité.

En 1972, le Bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode feu Guy Cudell, et le Conseil communal, désignèrent mon père comme représentant de la communauté marocaine au sein du Conseil consultatif des immigrés, où il siégera durant plusieurs années.

Mon père décèdera malheureusement en 1989. C’est alors que l’un de ces amis proches, premier licencié au Maroc, lui rendra hommage en lui consacrant un article dans un grand journal marocain, intitulé « A mon professeur ». Je fus à fois très fier et ému par ce bel hommage rendu à mon père pour tout ce qu’il avait fait, sa vie durant, pour la communauté musulmane de Bruxelles, ainsi que pour tous nos concitoyens toutes confessions et origines confondus.

Mon père, et son parcours m’a beaucoup inspiré, et m’inspire toujours.

En 1981, après avoir suivi un cursus en sciences économiques (études secondaires), j’ai entamé des études universitaires, d’abord en Sciences économiques à l’ULB, où je ne parvenais pas à trouver ma voie.

J’ai par la suite décidé de changer d’orientation pour assouvir ma passion du dessin, et d’opter pour l’architecture. Avec beaucoup d’entrain et beaucoup de motivation je suis entré à La Cambre (ISA), qui est aujourd’hui jointe depuis plusieurs années à l’ULB, pour y poursuivre des études d’architecture, que j’achèverai avec succès en 1988.

L’un des plus beaux jours de ma vie, fut celui où, fraichement diplômé je suis rentré chez moi pour montrer, avec enthousiasme et fierté, mon diplôme d’architecte à mon père. Dans sa grande pudeur et sa retenue habituelle ; j’ai perçu dans le regard de mon père, la lueur de la fierté paternelle, qu’il éprouvait à cet instant précis. Avec le recul, je prends conscience que voir, pour la première l’un de ses enfants, son fils décrocher un diplôme universitaire représentait pour lui la plus belle revanche sur la vie éprouvante qu’il avait vécu, après tous les sacrifices qu’il avait supporté pour permettre à ses enfants d’accéder à une vie meilleure. Surtout, meilleure que celle qu’il avait lui-même vécu avec sa famille durant son enfance et sa jeunesse au Maroc.

Trente-six années, se sont écoulées et j’exerce depuis lors ma profession d’architecte avec la même passion et le même enthousiasme qu’au premier jour. Grâce à ma profession d’architecte j’ai pu rencontrer de nombreuses personnes d’horizons divers et variés. C’est ce qui m’a permis d’acquérir une vue globale sur la problématique du logement à Bruxelles tant au niveau des difficultés rencontrées par les propriétaires face aux nombreuses règles urbanistiques et tant par la situation des locataires face à la difficulté de trouver un logement décent à prix abordable à Bruxelles.

C’est la raison pour laquelle ma profession d’architecte me permet d’aborder la problématique du logement dans sa globalité avec une vision plus claire.

C’est la raison pour laquelle, j’en ai fais l’un de mes chevaux de bataille, au service mon combat politique au quotidien

Ma profession d’architecte m’a aussi permis d’apporter à ma famille, et à mes quatre enfants en particulier le goût d’aller de l’avant, et de bâtir avec d’abord une solide fondation, et pierre par pierre, comme on bâtit un édifice ; leur avenir avec de bonnes valeurs.

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· La Politique et moi, c’était joué d'avance....

Mon engagement politique qui ne date pas d’hier, remonte bien avant ma première campagne électorale de 1999.
Je le dois à mon père, en tant que fondateur en 1968 de l'une des premières associations culturelles de Saint-Josse-ten-Noode.

De part son travail associatif, mon père fut remarqué par feu Guy Cudell, bourgmestre de la commune, qui le désigna en 1972, comme représentant de la communauté marocaine au sein du Conseil consultatif des immigrés. C'est donc dès mon plus jeune âge, je n’avais pas encore 10ans, que j'ai baigné dans le monde associatif, et pèlitique. Et cela grâce à mon père, aux côtés duquel j’ai mené mes premiers combats politiques, lors de manifestations Place Rouppe, lieu, Ô combien symbolique, des combats syndicaux et de la cause palestinienne.

Mon engagement s'est davantage accru, lorsque adolescent, je me suis investi dans le mouvement associatif et culturel.
Ainsi, face aux difficultés rencontrées par nos concitoyens, j’ai été amené naturellement à m’engager, petit à petit dans l’action citoyenne et sociale et je le fis d’abord modestement au niveau local dans mon quartier. Puis, au niveau communal en m’engageant au niveau politique, en m’inscrivant à la section socialiste de Saint-Josse-ten-Noode.
C’est feu Guy Cudell en 1992, lors d’un coup de téléphone, qu’il m’honora de sa confiance et de son soutien en me demandant de me préparer aux prochaines élections communales de 1994 sur sa liste. Malheureusement, naturalisé belge qu’en 1995, je ne pus y participer.

Mais, cinq ans plus tard, à l’échelon régional,
je participais aux élections régionales, et je fus élu. J’étais 38ème sur la liste de départ et j'eus le 8ème score à l’arrivée. Ainsi, j’eus l’honneur de représenter les bruxellois au sein du groupe socialiste au Parlement bruxellois.

Au niveau électoral, je me suis présenté à quatre reprises au niveau régional, et à trois reprises au niveau communal.

 

Au niveau régional :

A ma première participation à une élection, je suis élu en 1999, avec plus de 2020 voix, 38ème sur la liste et 8è score à l’arrivée.
Je fus l’une des grandes surprises de ces élections.

Je fus le premier élu, issu de la 2ème génération de l’immigration marocaine.

En 2004, rebelote, mais je fais plus du double des voix de 1999, avec plus de 4600 voix, 8è score du PS.

En 2009, plus de 3600 voix, 8è score du PS, député au Parlement régional bruxellois.

 

Au niveau communal :

Au niveau communal, en 2000 avec 562 voix, 3è score, je suis conseiller communal.

En 2006 avec 510 voix, 5è score, je suis échevin.

En 2012, j’obtiens 542 voix, 6è score tout parti confondu.

Aux élections communales de 1918 et aux élections régionales de 1919,
je n’ai pas pu y participer, pour des raisons de différentes politiques.
Je fais une pause politique, pour me consacrer à ma famille.

L’expérience des années passées en politique, et surtout suite à une pause dans ce monde abrupte, nous donne bien souvent, du recul personnel pour mieux avancer dans la vie; consacrer plus de temps à sa famille, voir ses enfants grandir, et toujours ce besoin d’entendre les voix de la rue…

Et aussi, comme une mission due à l’âge, tenter de pousser la nouvelle génération vers plus de rêves, et oser l’impossible.

 

· Travail parlementaire de 1999 à 2019

Durant cette période, c’est plusieurs centaines d’interventions comme parlementaire, c’est de nombreuses présidences de commissions, c’est des centaines de réunions de bureau du PRB, en tant que vice-président du Parlement bruxellois.

 

Pendant près de 20 ans, c’est l’exigence du bien-faire, tant dans les débats,

les interpellations, les questions, les propositions d’ordonnance et de résolutions, etc …..

Les thèmes abordés sont très diverses mais touchent à des sujets où l’humain est présent : le logement, l’emploi, l’environnement, les transports en commun, les différentes formes de discrimination, les handicapés, etc ….

Cause palestinienne

J’ai, avec une délégation de 5 autres parlementaires, été reçu par une dizaine d’ambassade arabe et par le représentant de la commission européenne pour faire part du mécontentement de ces parlementaires de l’intrusion de l’armée israélienne à GAZA.

Cimetière musulman ou multiconfessionnel

J’ai été l’un des fondateurs et le premier président exécutif du premier cimetière multiconfessionnel d’EVERE, en Région bruxelloise.

Interventions publiques et médiatiques

Mon engagement politique m’a amené à prendre régulièrement position dans les débats sociaux et politiques. Ces interventions se sont faites sous diverses formes: articles de presse, interviews radios et télévisées, débats publics, etc….

Législature 1999-2019

· Président du groupe de travail en économie, chargé d’élaborer les lignes directrices du programme économique pour les élections régionales de juin 2004

· Participations nombreuses aux groupes de travail sur le logement, l’environnement, etc.

· Au sein du groupe de travail du PS, réflexions sur les primes à la rénovation

· J’ai participé à des rencontres et à des débats relatifs au logement, aux primes à la rénovation, à l’aménagement du territoire, à la problématique des handicapés, etc.

· Dans le cadre de ma fonction de vice-président du Parlement régional bruxellois, j’ai entrepris une série d’interventions radiophoniques et télévisuelles pour expliquer son travail de parlementaire.

· J’ai fait connaître le cimetière multiconfessionnel, en rappelant que ce lieu est ouvert aux gens de toutes les confessions reconnues bien que l’attente la plus pressante fût celle des musulmans. Ce que nous pouvons aisément comprendre dans la mesure où il n’existait pas de cimetière musulman en Région bruxelloise.

 

Apparitions, écrits et interviews dans différents médias

· Radios : Al-Manar, Radioculture3, RTL, RTBF,

· Chaînes TV : RTBF, Télé-Bruxelles, VRT, TV5, RTM 1et 2 (télévision marocaine)

· Carte blanche publiée dans le quotidien Le Soir du 10 mai 2006 ;

· Article sur la précarité dans la revue L’Envers du décor du mois de mai 2006 ;

· Débat sur le thème « Immigration et Europe » au Collège Saint-Michel ;

· Débat sur le thème « Le travail parlementaire » organisé par l'asbl Amazone;

· Journée de la Femme du 08 mars 2007 : réception d’une délégation au Parlement bruxellois ;

· Participation au Colloque sur les personnes à mobilité réduite organisé par le groupe PS du Parlement ;

· Débat sur l’immigration, le port du voile, le cimetière multiconfessionnel, etc., à Radio AL MANAR ;

· Interview accordée à Radio ANTALIA sur le thème du travail parlementaire à travers ses différentes facettes ;

· Interview accordée à TV Berbère sur le thème du travail parlementaire à travers ses différentes facettes ;

· Interview accordée à TV 2M sur les élections communales de 2006, et sur le travail de parlementaire et de vice-président du Parlement.

Permanence sociale/autres activités

· Durant 20ans, c’est plusieurs centaines de dossiers de personnes en difficultés qui ont été réglés; logement, emploi, régularisation, naturalisation, mariage, écoles, permis d’urbanisme, divers autres problèmes administratifs, etc…

· Soutien à des clubs et à des asbl sportifs, et autres…..

Contact :
Adresse: Rue de la Ferme, 84
1210 Saint-Josse-Ten-Noode
Gsm: 0494. 577.897
Mail: [email protected]

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